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 L'alimentation de Lena

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bridgetj
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MessageSujet: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMar 22 Nov 2005 - 12:55

Coucou,

Je voulais vous parler de la manière de manger de Lena. Cela a bien plu à Daph et l'une d'entre vous m'avait demandé...


Alors, je suis inscrite à la Lactaliste : c'est la liste de discussion de la Lece League (enfin ce n'est pas très modéré et parfois je trouve que les filles cassent un peu systématiquement les mamans qui donnent le bib alors qu'une animatrice serait plus tolérante.... enfin c'est la Lactaliste qui a sauvé mon allaitement alors MERCI).

Donc sur la Lactaliste, je me suis rendue compte que certains bb n'avaient jamais de purée et que ce n'étaient ni leurs parents ni le pédiatre qui décidait de quand ils devaient avoir leur première cuiller...

Donc en fait, Lena a toujours été avec nous à table : quand elle était nouveau né, elle était en écharpe, puis allongée sur la table, puis sur nos genoux, puis sur sa chaise.
Vers 5 mois et demi, on était au rastaurant en terrasse cet été et elle a chipé le pain de mon mari.

Voilà, ça a démarré comme ça.

Au début je faisais des courgettes vapeur que j'écrasais à la fourchette et on lui donnait à la cuiller et on mangeait la même chose. Puis c'était trop fastidieux : car l'un d'entre nous mangeait, l'autre nourissait Lena.... Donc maintenant et depuis ses 8 mois environs elle mange exactement comme nous.

A 5MOIS1/2
L'alimentation de Lena Carottesmail5qu.th

A 7 MOIS
L'alimentation de Lena Cuillermail2dq.th

A 8 MOIS
L'alimentation de Lena Maisontonmailton4ed.th

A 10 MOIS
L'alimentation de Lena Cuillermail1mb.th
L'alimentation de Lena Dsc035429fv.th


Soit on lui met sur la table, soit elle prend dans nos assiettes.

On fait tout à la vapeur. Elle mange aussi de la viande en morceaux.

On croit souvent que temps que les bébés n'ont pas de dents c'est impossible... mais leurs gençives sont hyper puissantes !!!

Sinon évidemment elle en met partout alors je mets des journaux sous la table que je jette en fin de journée.

Ah. si vous voulez essayer : je vous conseille de ne mettre qu'un aliment devant bb car s'il y en a plusieurs il risque d'être indécis et de ne rien manger ! lol !

En fait, cette manière de faire me correspond vraiment : en fait si on allaite un bb ou un bambin à la demande, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas manger des solides aussi à la demande !! Cela correspond pour moi au respect du bébé, respecter ses besoins...

Maintenant, j'imagine que tous les bb sont différents et que certains ne voudront pas manger des petits morceaux mais que des purées....

En plus, comme je suis très feignante, ça me va bien !!!


Dernière édition par le Mar 22 Nov 2005 - 13:09, édité 1 fois
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bridgetj
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMar 22 Nov 2005 - 12:58

Allaiter Aujourd'hui n° 39
(LECHE LEAGUE)

Le nourrisson, le mixer et la cuillère : une fable qui finit mal!



et aussi...
L'avis des allergologues
L'avis des pédiatres
L'aspect économique



Des raisons de l'allaitement maternel, le lecteur de cette revue connaît les plus constamment évoquées : l'adaptation parfaite du lait à la physiologie nutritive et générale du nouveau-né ; les relations entre la mère et l'enfant.

D'autres raisons, toutes aussi pertinentes, sont moins connues : la croissance faciale et la coordination sensori-motrice de l'ensemble du corps qui sont favorisées au mieux par la tétée au sein, en raison de l'adaptation parfaite des mouvements bucco-faciaux avec la résistance mammaire et de la sensorialité buccale avec les saveurs variées du lait.
Mais l'allaitement a une fin alors que croissance faciale et coordination motrice n'ont pas fini de se constituer. Que faire pour les favoriser encore après le début du sevrage ?

Les deux premiers temps de la digestion sont : tétée puis déglutition, ensuite mastication puis déglutition. Le schéma moteur de la mastication se substitue progressivement, entre 6 et 30 mois, à celui de la tétée : quand cette dernière disparaît progressivement, elle doit être remplacée par une mastication qui devient de plus en plus efficace avec les progrès de l'éruption dentaire.
Il faut donc introduire progressivement des aliments en morceaux, car les mouvements masticatoires ne peuvent être déclenchés que par le contact de solides avec la muqueuse buccale ; solides dont le volume, la consistance et les saveurs doivent être aussi variés que possible. En dépend, outre la croissance faciale et la coordination motrice, la qualité du rangement dentaire sur chaque arcade, qui nécessite des pressions aléatoires sur les crêtes gingivales. En dépend aussi la qualité des informations sensorielles qui construisent à cet âge une part importante des connections neurales encéphaliques : le goût et l'odorat, toujours liés, sont les sens majeurs du nourrisson, et seuls des aliments en morceaux, broyés en bouche, peuvent générer des saveurs et des flaveurs suffisantes pour la stimulation cérébrale (à l'étage thalamique, hypothalamique et de la réticulé mésencéphalique).
Tout ceci démontre la nocivité de l'administartion passive d'aliments mixés, moulinés, réduits en bouillie et imposés à la cuillère. Le nourrisson avale immédiatement une bouillie qu'il ne peut ni téter ni mastiquer. Le premier temps de la digestion devient une déglutition rapide, sans autres mouvements facieux qu'une rétropulsion de la langue. Enfin l'aliment est insipide car ses saveurs ont été éliminées par le broyage industriel ou domestique.
La bouillie donnée à la cuillère pervertit des fonctions primordiales du corps et leur avenir.

Drs A-R Chancholle et J Saboye, Chirurgie plastique et reconstructive, Unité de traitement des fentes labiales et palatines, 20 avenue Frizac, 31400 Toulouse.



L'avis des allergologues

"Il n'existe aucun argument médical pour donner autre chose que du lait maternel ou en poudre avant l'âge de six mois".
Professeur Dutau, CHU de Toulouse.

Cité dans "Allergie à l'arachide, des vies empoisonnées",
Que Choisir, février 1999 .



L'avis des pédiatres

Dans un texte bizarrement passé inaperçu et qui gagnerait à être plus connu, le Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie déclare notamment :

"(...) Chez les enfants des milieux favorisés dont l'allaitement maternel est poursuivi au-delà de l'âge de 1 an, le lait de femme reste une source prépondérante de protéines, représentant 80% de l'apport à 6 mois, 50% vers 9 mois, et 20% à 1 an (...) La croissance pondérale moins rapide des enfants nourris au sein, qui aboutit à une différence de près de 600 g à 1 an, apparaît donc liée au fait qu'ils stabilisent d'eux-mêmes leur consom-mation énergétique à un niveau plus faible. L'introduction d'aliments de complément n'affecte pas cette autorégulation, l'énergie fournie en supplément provoquant une réduction compensatrice de la consommation de lait. Les nourrissons dont l'allaitement maternel est prolongé déposent par ailleurs moins de graisses dans leurs tissus (...) Juger la croissance des nourrissons au sein d'après les courbes disponibles pourrait faire croire que leurs apports sont insuffisants, alors que ce sont les références actuelles qui sont inadaptées à ce mode d'alimentation (...) Il ne s'agit donc pas de redouter une carence protéique liée à la consommation exclusive de lait de femme, risque inexistant avant 3 mois, et même avant 6 mois (...) Dans les pays industrialisés, l'allaitement maternel exclusif permet un développement normal au moins jusqu'à 6 mois.

Besoins en protéines des nourrissons et des enfants en bonne santé, Arch Pédiatr 1997 ; 4 : 373-382.



L'aspect économique

Attendre que l'enfant soit prêt et l'intégrer ensuite progressivement à la table familiale, cela n'a pas qu'un intérêt nutritionnel ; cela représente aussi de sacrées économies quand on pense que le bébé français moyen, chéri des industriels, consomme pour près de 3400 francs de nourriture pendant sa première année.
De 1960 à 1997, la consommation des ménages en aliments diététiques et aliments pour bébés est passée de 186 millions de francs à plus de 6 milliards ! En 1995, 345 millions de petits pots ont été vendus en France, ce qui fait du bébé français le plus gros consommateur européen.

Mais ce "beau score" ne satisfait pas les industriels qui bien sûr voudraient vendre encore plus. Pour cela, ils inventent de "nouveaux" produits, quitte à réinventer la roue, comme Nestlé avec les P'tit Duo, des petits pots proposant de manière distincte viande et légumes afin de "mieux en apprécier les saveurs" ! Ou ils cherchent de nouveaux clients, notamment les "grands bébés" au-delà de 1 an (car si 90% des bébés de moins de 6 mois consomment des petits pots, ils ne sont plus, horreur !, que 30% à le faire après 2 ans...). Comme le dit un porte-parole de Nestlé, "il s'agit d'inciter les mères à prolonger l'alimentation de leur bébé en baby food au-delà d'un certain âge, fixé de manière générale au début de l'apprentissage de la marche".

Source : "Bébés : une cible convoitée", Le Figaro économie, 1er février 1999.
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bridgetj
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMar 22 Nov 2005 - 12:59

L'introduction des solides
(LECHE LEAGUE)


C’est dans les années 60 et 70 que l’on a poussé le plus loin l’introduction précoce des solides : dès 2 mois, les bébés avaient droit non seulement aux bouillies, mais aussi aux fruits, aux légumes et à la viande. Stimulés autant par les médecins que par les industriels désireux de vendre leurs petits pots, les parents semblaient engagés dans une course folle à qui mettrait le plus tôt possible une cuillère dans la bouche de son bébé.

Même si l’on est aujourd’hui moins pressé (d’ailleurs, depuis un arrêté du 17 avril 1998, les aliments pour bébés doivent porter la mention « à partir de 4 mois », avant, espérons-le, de porter celle « à partir de 6 mois »), la France reste, d’après le Pr Voyer, « le pays d’Europe où la diversification de l’alimentation est la plus précoce ».

Or toutes les études récentes le montrent, non seulement une diversification alimentaire précoce est inutile, mais elle peut aussi être nuisible.



Inutile…

Les partisans de la diversification précoce avancent généralement deux arguments en sa faveur : la formation du goût et la croissance harmonieuse de l’enfant.

Pour le premier point, on sait que contrairement aux bébés nourris au biberon pour lesquels c’est tous les jours « plat unique », les bébés allaités bénéficient dès le début d’une diversité de goûts, puisque le lait change de goût selon ce qu’a mangé la mère dans les heures précédentes (1). Pour eux, la formation du goût est donc bien assurée !

Sur le second point, les experts internationaux sont maintenant à peu près tous d’accord pour dire que le lait maternel couvre sans problème les besoins nutritionnels du bébé pendant les six premiers mois.

On sait qu’en mai 2001, l’Assemblée Mondiale de la Santé a adopté une résolution poussant les Etats membres à « privilégier l’allaitement maternel exclusif pendant 6 mois, qui doit être considéré comme une recommandation de santé publique mondiale ». L’OMS a repris cette recommandation dans sa Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (2003, ww.who.int/nut/documents/gs_infant_feeding_text_frePdf). Elle s’appuyait pour cela sur l’avis d’un groupe d’experts qui avait procédé à un examen systématique (plus de 3000 références) de la littérature scientifique sur le sujet : études comparant l’allaitement exclusif pendant 4 à 6 mois, contre 6 mois, en termes de croissance, bilan en fer, morbidité, pathologies allergiques, développement moteur, perte de poids de la mère après l’accouchement et durée d’aménorrhée.



… et nuisible

Introduire trop tôt les solides consiste à remplacer un aliment complet – le lait maternel – par quelque chose de qualité inférieure, plus coûteux en argent et en temps de préparation, pouvant être contaminé (notamment dans le Tiers-Monde, avec les problèmes d’eau non potable) et induire des infections microbiennes et des diarrhées, et que le système digestif de l’enfant n’est pas prêt à assimiler.

Comme le disait l’UNICEF en 1999, « sauf cas très rares, non seulement le bébé n’a besoin d’aucun autre liquide ou aliment avant 6 mois, mais de plus ces compléments peuvent être nuisibles, en augmentant l’exposition aux germes pathogènes, en favorisant la survenue d’allergies, et en abaissant la quantité de lait maternel consommé par l’enfant ».

L’ANAES ne dit pas autre chose quand elle écrit dans ses recommandations (2003) : « L’introduction de compléments entre 4 et 6 mois en plus de la poursuite de l’allaitement conduit à un excès de risque significatif de gastro-entérite et doit donc être déconseillée. »

Un programme de promotion de l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois en Inde (2) a ainsi permis une réduction significative du nombre de diarrhées, sans aucune incidence négative sur la croissance des enfants.

Les effets ne concernent pas que les gastro-entérites : une étude faite sur 2277 enfants âgés de 6 à 24 mois (3) a montré que le risque de pneumonie est cinq fois moindre et le risque d’otite moitié moindre avec un allaitement exclusif de six mois comparé à un allaitement exclusif de quatre mois.

Et ils sont aussi à long terme : une étude faite en Irlande (4) a montré que les enfants qui commençaient à recevoir des solides avant 3 mois ½ avaient un risque plus élevé de pathologies cardiaques et de diabète à l’adolescence.

Les allergologues quant à eux s’accordent tous pour déconseiller une diversification alimentaire précoce, car plus l’on introduit tôt un aliment, plus le risque d’intolérance, voire d’allergie vraie est grand. Comme le disait le Pr Dutau (CHU de Toulouse) dans un article de Que Choisir en 1999, « il n’existe aucun argument médical pour donner autre chose que du lait maternel ou en poudre avant l’âge de six mois ». Et ils conseillent d’attendre l’âge de 1 an pour certains aliments : oeufs, poisson, arachide, jus de fruits, fruits exotiques, arômes et additifs divers, farines contenant du gluten...

Un certain nombre de stomatologues et d’orthodontistes les rejoignent en dénonçant « la nocivité de l’administration passive d’aliments mixés, moulinés, réduits en bouillie et imposés à la cuillère » (Dr AR Chancholle, Toulouse) qui est la règle quand on veut introduire les solides avant que l’enfant n’y soit prêt (5).



Ajoutons que pour la mère, retarder l’introduction des solides, c’est généralement repousser la reprise du cycle menstruel (6), ce qui a un intérêt certain pour sa santé (moins de pertes de sang et donc de fer, diminution du risque de cancer du sein et des ovaires...). Allaiter exclusivement pendant six mois semble également favoriser la perte de poids.



Pas avant 6 mois, mais après ?

« Les solides pas avant 6 mois » est un message qui commence à bien passer. Mais qu’en est-il si l’enfant continue à les refuser, ne semble pas du tout intéressé, alors qu’il a dépassé cet âge fatidique ? Y a-t-il un danger à poursuivre un allaitement exclusif au-delà de 6 mois ?

Certaines études ne craignent pas d’affirmer que « la plupart des enfants allaités par une mère en bonne santé n’ont pas besoin de suppléments pendant la majeure partie de leur première année pour avoir une croissance satisfaisante » (7). Et l’expérience de nombreuses mères est là pour conforter cette analyse.

Il est vrai qu’il arrive que les bébés allaités exclusivement ou partiellement après 6 mois « décrochent » des courbes de croissance qu’on trouve dans les carnets de santé, ce qui inquiète parents et médecin. La plupart du temps, ce n’est pas la croissance de ces bébés qui est mauvaise, mais les courbes qui sont inadaptées. L’Organisation Mondiale de la Santé met actuellement au point de nouvelles courbes, qui devaient être publiées en 2002 mais qu’on attend toujours…

Attention quand même à ne pas faire de jusqu’auboutisme dangereux. Il vient quand même un moment où le lait maternel ne comble plus tous les besoins nutritionnels de l’enfant. Même si certains enfants exclusivement allaités peuvent continuer à avoir une croissance satisfaisante bien au-delà d’un an, l’apport calorique réalisé par le lait maternel peut dans certains cas s’avérer insuffisant à partir de 8 ou 9 mois. On estime par ailleurs qu’en moyenne, un bébé né à terme commencera à avoir besoin de fer provenant d’autres sources entre 6 et 9 mois. Attention donc à une possible carence en fer, mais aussi en zinc. Enfin, certains bébés qui ne commencent pas les solides avant 12 mois semblent avoir des difficultés à accepter ensuite une alimentation solide.



Comment ça se passe ?

En fait, la plupart du temps, on n’a pas à se poser tant de questions, car l’enfant manifeste très bien son envie de commencer à goûter autre chose.

Cela se passe souvent vers le milieu de la première année. A cet âge,

– l’appareil digestif a mûri et devient capable d’absorber toute une gamme d’aliments,
– la « barrière » de la muqueuse intestinale s’est développée, ce qui réduit les risques d’allergie alimentaire,
– le réflexe de succion a diminué, la sécrétion de salive augmente et aide l’enfant à avaler des aliments de consistance épaisse,
– la coordination musculaire s’est améliorée : la langue peut transférer à peu près les aliments solides de l’avant à l’arrière de la bouche,
– le contrôle des mouvements de la tête s’est amélioré, le bébé tient assis, peut se pencher en avant, détourner la tête pour dire qu’il n’a plus faim, il tient bien les objets entre le pouce et les autres doigts et peut les diriger vers sa bouche sans craindre de s’éborgner...,
– les dents commencent à apparaître.

A ce moment-là, si le bébé est présent au moment du repas familial, par exemple sur les genoux de son père ou de sa mère, il va commencer par s’intéresser de plus en plus à la nourriture, suivre des yeux le trajet de la fourchette de l’assiette à la bouche du parent, réclamer sa part par des cris, et carrément mettre la main dans le plat pour se servir ! Il n’y a alors plus à tergiverser : il est sans aucun doute prêt pour les solides !

Pour autant, si l’on ne fait pas le forcing, les solides peuvent rester longtemps des « à-côtés » du lait, qui complètent et non remplacent l’allaitement. C’est d’ailleurs ce qu’il est conseillé de faire si l’on souhaite que l’allaitement se poursuive : ne pas vouloir remplacer une tétée par un repas, garder un allaitement à la demande (et dans ce cas, le nombre de tétées, loin de diminuer au fil des mois, peut rester constant tout au long de la première année), proposer d’abord le sein et ensuite les solides (Cool.

C’est ce que recommande l’OMS quand elle parle d’introduire des « aliments complémentaires sûrs et appropriés, avec poursuite de l’allaitement jusqu’à l’âge de 2 ans ou au-delà ».

Dans ce cas, pendant plusieurs mois, la part la plus importante de l’alimentation peut toujours être fournie par le lait maternel, l’enfant se contentant d’explorer les aliments à son rythme, goûtant un fruit tel jour, mâchouillant une croûte de pain le lendemain.

Quand on procède ainsi, il importe peu de commencer par tel ou tel aliment, et les tableaux alimentaires qu’on trouve dans tous les manuels de puériculture n’ont pas grande utilité. On veillera simplement à ne pas introduire plus d’un aliment nouveau à la fois et à éviter les possibles allergènes (voir plus haut).

Il n’est pas nécessaire non plus de préparer des plats spéciaux pour le bébé (ni d’acheter des petits pots, même s’ils peuvent être utiles en dépannage) : on trouvera généralement dans la nourriture familiale des choses qui lui conviennent. Pas besoin non plus de tout réduire en bouillie, bien au contraire : le bébé qui est prêt pour les solides aime manger des morceaux (même si, au début, on les retrouve intacts dans la couche !), il aime même ronger des choses dures. Il faut savoir qu’un bébé allaité digère mieux et plus tôt les aliments solides qu’un enfant nourri au lait industriel, car le lait maternel contient des enzymes qui l’aident à digérer les gras, les protéines et les féculents.

Et un jour, les solides prendront le pas sur le lait, sans qu’on n’ait jamais eu besoin de se battre avec un bébé rétif à se laisser « gaver », sans batailles autour de la nourriture, sans longues préparations spéciales pour bébé et sans achats massifs de petits pots.

Là aussi, on aura respecté les besoins de l’enfant, son rythme de développement, lui donnant le sentiment d’être un individu maître de son corps, libre de choisir ses aliments (9) et prêt à partager la table familiale.

L’avis de l’anatomiste

Il faut donc introduire progressivement des aliments en morceaux, car les mouvements masticatoires ne peuvent être déclenchés que par le contact de solides avec la muqueuse buccale ; solides dont le volume, la consistance et les saveurs doivent être aussi variés que possible. En dépend, outre la croissance faciale et la coordination motrice, la qualité du rangement dentaire sur chaque arcade, qui nécessite des pressions aléatoires sur les crêtes gingivales. En dépend aussi la qualité des informations sensorielles qui construisent à cet âge une part importante des connections neurales encéphaliques : le goût et l’odorat, toujours liés, sont les sens majeurs du nourrisson, et seuls des aliments en morceaux, broyés en bouche, peuvent générer des saveurs et des flaveurs suffisantes pour la stimulation cérébrale (à l’étage thalamique, hypothalamique et de la formation réticulée mésencéphalique).

Dr Chancholle, Chirurgie plastique et reconstructive, Toulouse.

Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau

(1) Voir Les Dossiers de l’allaitement, n° 26, p. 19.
(2) Bhandari et al, Effect of community-based promotion of exclusive breastfeeding on diarrhoeal illness and growth : a cluster randomised controlled trial, Lancet 2003 ; 362 : 1418-23.
(3) Chantry CJ et al, Breastfeeding fully for 6 months vs 4 months decreases risk of respiratory tract infection, Pediatric Academic Societies’ Annual Meeting, mai 2002.
(4) Belch J, Babies’ earliest diet implicated in health risk factors, University of Dundee Press & Publications, 2001.
(5) Voir aussi l’article de M Limme, Conduites alimentaires et croissance des arcades dentaires, Rev Orthop Dento Faciale 2002 ; 36 : 289-309, qui insiste sur l’importance de la mastication pour le développement des mâchoires.
(6) Voir par exemple l’étude de Simondon KB et al (Lactational amenorrhea is associated with child age at the time of introduction of complementary food : a prospective cohort study in rural Senegal, West Africa, Am J Clin Nutr 2003 ; 78(1) : 154-61) qui montre une relation très nette entre le moment du retour de couches et le moment d’introduction des solides : par rapport à une introduction des solides après 7 mois, le risque de voir survenir le retour de couches avant 6-7 mois était multiplié par six chez les mères qui avaient introduit les solides à 4-5 mois, et par 4,45 chez celles qui les avaient introduits à 6-7 mois.
(7) Voir les études citées dans Rethinking current recommendations to introduce solid food between four and six months to exclusively breastfeeding infants, HC Borresen, JHL 11(3), 201-204, 1995. Traduit dans le n° 27 des DA, p. 25.
(Cool Cela dit, si l’allaitement et l’introduction des solides se passent bien tous les deux, on n’est pas obligé de proposer systématiquement le sein et les solides chaque fois que le bébé mange.
(9) De nombreuses études ont montré que les petits enfants libres de choisir parmi une grande variété d’aliments de bonne qualité, finissent par équilibrer leur alimentation sur la semaine.
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 10:33

Merci beaucoup Julie !
Tout ça est très intéressant... Et ça me donne des idées pour la suite (à condition que j'accepte moi-même de manger correctement... Wink). Vu que Julie n'aime plus trop ses purées (sauf chez la nounou L'alimentation de Lena Padrole4 ), je pensais essayer de lui donner des morceaux qu'elle mangerait elle-toute seule... Hier soir elle refusait son petit formage mais l'a mangé quen elle a pu le faire toute seule ! Mignon flower Donc il est temps d'essayer d'autres trucs !

Pour la viande, tu fait comment ? Tu coupes en tout petits bouts ?

Bizz
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 11:32

Merci Julie pour toutes ces infos L'alimentation de Lena Flower_m

J'ai débuté il y a une quinzaine de jours l'alimentation "à la main". Au début j'ai eu peur car Nérée s'est plusieurs fois "étouffé", il finissait par vomir, c'est impressionant.
Du coup j'ai donné des morceaux très fins. Il a appris à mastiquer et à prendre des petits bouts et maintenant il se débrouille très bien. Hier il a mangé un bout d'aubergine crue.

A la réunion LLL on a parlé de ce mode alimentaire (beaucoup plus naturel à mon gout) : l'animatrice disait de surveiller tout ce qui pouvait faire "pastille", c'est à dire les aliments qui une fois recouvert de salive pouvaient glisser au fond de la gorge. A éviter donc les biscuits spécial bb qui se ramolissent à l'extérieur et ainsi peuvent glisser avec un morceau central dur dans la gorge. Commencer doucement par de tout petits morceaux coupé en petits carrés ou des légumes vapeurs.

Je suis assez impressionnée par la mastication sans dents. Nérée se débrouille comme un chef, je trouve ça génial de la voir macher.

Bref, je suis un peu dégoutée de ne pas avoir découvert ça avant...

Biz
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 11:55

Moi ce qui me fascine, c'est que Lena mange à table avec vous : je crois que ça me tente beaucoup. C'est bcp plus convivial et c'est une organisation qui me séduit mais ça me paraît très difficile à mettre en place... Peut-être tout simplement parce qu'il faudrait manger des légumes tous les soirs ? Wink

Sans rire, je me suis toujours dit que j'arriverais à une alimentation saine grâce à Julie... C'est peut-être le moment de commencer à y réfléchir vraiment...

Et puis il ne faut sans doute rien systématiser...
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 20:19

waouh c passionnant

c vrai que quand je prends ma puce sur les genoux (ben vi elle veut un peu s'asseoir depuis 15 jours) elle regarde tout ce qu'on met à la bouche et le suit du regard ça l'interesse

L'alimentation de Lena Goccia08

merci tu parles de lactaliste qui a sauvé ton allaitement le mien malheureusement n'a pas pu marcher, ma ptite prenait bien mais moi je souffrai le martyre, mauvaise position je ne sais pas, elle pinçait mes seins trééés fort au botu de 2 jours j'avais un suçon...trés douloureux
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bridgetj
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 20:24

bonjour,

Tu avais mal pendant les tétées, après ou entre les tétées ? Le suçon c'était une croûte ou du violet sur le bout de sein ?

Julie
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 21:02

coucou bridget

contente de te voir par là, le suçon c'était du violet sur le bout de sein

je t'assure je pleurai au bout de 3 jours, pas glop moi qui était plus que motiv, au bout d'un moment j'appréhendait la tétée

le pb c que ma fille (4kg à la naissance) était assez vorace et moi avec ma césa je pouvais pas l'"attraper" comme je voulais, donc j'appelai mais les auxi ne me la donnait pas toujours en me disant qu'elle avait pas encore trop faim

ce qui est nul car ma gygy m'avait fait un super court sur l'allaitement à la demande, et je devais pas attendre qu'elle réclame, le mouvement de lalangue indiquait clairement qu'elle voulait prendre grrrrrr donc ben je crois que quand j ela mettais au sein elle avait trés faim donc tirait éga fort

ma gygy m'avai tmontré position donc je savais qu'il fallait qu'elle ouvre gand la bouche et pas prendre le bout du sein, mais impossible de lui ouvrir plus elle pinçait avec une force, même en mettant le doigt elle me faisait mal au doigt!!!

j'ai résisté mais la douleur à pleurer vraiment et les deux seins pareils, faut dire j'avais du mal à me tourner, me placer avec le ventre qui tirait

résultat même avec l'aide de la puer rien n'y a fait et me pincer le sein aîeeee j'ai bcp pleuré de déception qques semaines aprés avoir accoucher encore de regrets, je sais que j'ai fais comme j'ai pu....ma gygy (qui n'était pas dans la clinique) m'a dit qu'on ferait mieux pour bb2.......

ouf ça fait du bien de déballer merci
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 21:03

j'avais mal pdt la tétée uniquement, sauf aprés le suçon était si violet (la marque des deux lèvres) que ça me tirait aussi aprés la tétée
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bridgetj
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 21:13

coucou,

tu as peut être eu un "vasospasme" du mamelon. c'est très douloureux, j'en ai souffert vers le 4eme mois...
je te mets des infos.
LECHE LEAGUE
Traduction du feuillet n° 3b du Dr Jack Newman, MD, FRCPC © 2003
« Treatments for sore nipples and sore breasts ».
Révisé en janvier 2003
*****

Traitement pour la maladie de Raynaud (vasospasme du mamelon)

La maladie de Raynaud est causée par le spasme de vaisseaux sanguins qui empêche le sang d’arriver à une région de l’organisme. Il se manifeste en réaction à une baisse de température. Habituellement, ce phénomène se voit aux doigts, par exemple quand quelqu’un sort d’une maison bien chauffée, par temps froid. Les doigts blanchissent et sont douloureux à cause de l’arrêt de la circulation sanguine. Le phénomène touche davantage les femmes que les hommes, et il est souvent associé à des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde.

La maladie de Raynaud peut aussi se manifester aux mamelons. En fait, c’est plus fréquent qu’on ne le pense. Elle peut s’associer à toute autre cause de douleur aux mamelons mais peut aussi, parfois, se présenter seule.

Habituellement, le phénomène se produit après la tétée, quand le bébé n’est plus au sein. On peut présumer que l’air ambiant est plus froid que l’intérieur de la bouche du bébé. Quand le bébé relâche le sein, le mamelon a sa couleur habituelle mais en quelques minutes ou en quelques secondes, il blanchit. Les mères se plaignent d’une douleur à type de brûlure quand la couleur change. Après quelques minutes, le mamelon reprend sa couleur normale (l’irrigation sanguine a repris) et la mère ressent un élancement. Le mamelon peut blanchir de nouveau, puis revenir à sa couleur normale (la douleur varie aussi), en alternance, pendant quelques minutes ou même pendant une heure ou deux.

Le traitement pour la maladie de Raynaud consiste à éliminer la première cause de la douleur (mauvaise prise, candidose, etc.). Dans presque tous les cas, à mesure que disparaît la douleur au mamelon résultant de l’autre cause, celle associée à la maladie de Raynaud s’estompera aussi, mais plus lentement. Pour le traitement, il faut se concentrer sur la cause première de la douleur (améliorer la prise, guérir la candidose, etc.). Certaines mères, toutefois, n’éprouvent plus de douleur aux mamelons, ou n’en ont jamais eue. D’ailleurs, la maladie de Raynaud se manifeste parfois pendant la grossesse. Si la douleur est légère, il n’est peut-être pas nécessaire de traiter la mère et il suffit parfois de la rassurer. Par contre, dans certains cas, il pourra être nécessaire de donner un traitement, surtout si la douleur est pénible et si elle ne diminue pas pendant la tétée, puisque le manque d’irrigation du mamelon peut en retarder la guérison.

Le premier plan de traitement à offrir :
• la vitamine B6. On a constaté son efficacité par l’observation empirique, mais elle semble bien réelle. Aucune donnée scientifique ne prouve cette efficacité, mais on ne peut la nier. C’est un traitement sûr, qui ne peut pas faire de tort. La dose recommandée est de 150 mg/jour, une fois par jour pendant quatre jours, puis 25 mg/jour, une fois par jour. La mère poursuit le traitement pendant plusieurs semaines après la disparition de la douleur. Elle peut reprendre le traitement, au besoin. Si la douleur disparaît avec la dose plus élevée mais revient lorsque la posologie baisse, reprendre la dose plus élevée. Après une semaine ou deux sans douleur, essayez de cesser la vitamine B6. Si aucune efficacité n’est constatée pour la vitamine B6 après quelques jours, il est inutile de poursuivre ce traitement.

Il est alors utile d’essayer :
• la nifédipine. Il s’agit d’un antihypertenseur. Un comprimé de 30 mg à libération lente, une fois par jour, soulage souvent la douleur associée à la maladie de Raynaud. Après deux semaines, cesser le traitement. Si la douleur revient (ce qui arrive dans environ 10% des cas), reprendre le traitement. Après deux nouvelles semaines, cesser le traitement. Si la douleur revient de nouveau (ce qui arrive chez un petit nombre de mères, reprendre le traitement. Que je sache, aucune mère n’a dû suivre trois fois le traitement. Les effets secondaires sont peu fréquents, mais des céphalées ont été signalées.
• la pommade à la trinitrine n’est plus recommandée, puisqu’elle a pour effet secondaire fréquent d’induire des céphalées sévères. De plus, elle n’était efficace que dans 50% des cas.
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bridgetj
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 21:24

Je pense que bb savait mal téter ou était mal mis au sein : ce qui est fréquent car dans nos sociétés n'ont perdons les rituels de passage, à savoir que nos mère et grand mères ne nous apprennent pas à bien donner le sein...
Donc on a l'impression d'un pincement qui peut s'estomper au cours de la tétée, puis après la tétée, c'est violet puis blanc et on a très mail, impossible de s'enrouler dans une serviette par exemple...
J'appliquais des gants humides chauds juste après la tétée et c'est passé quand j'ai vu une consultante en lactation...
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daph
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 21:42

Mira : génial que tu parles de tout ça, je pense que c'est important d'évacuer pour que ça se passe différement la prochaine fois Smile

Les mamelons au départ sont très sensibles en plus outre le problème que tu as rencontré...

Pour la nourriture à table pour bébé : ce midi on a testé, on a donné du poulet à Nérée. Une astuce : le prémacher soi-même et mettre le tout sur la table. Heu ça oblige à lâcher plein de trucs au niveau de l'éducation !!! J'avoue que j'ai des pulsions parfois d'attrapper les mains de Nérée pour le retenir d'en mettre partout (par terre, dans les cheveux !), je me fais violence, Richard c'est pareil. Sacré thérapie !!!!

Biz
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 21:43

merci encore les filles, la prochaine fois je serai mieux conseillée j'espère
bisous L'alimentation de Lena Mn_chu1
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bridgetj
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 22:16

hihihi ! vous en êtes à l'étape prémâchage... ça va pas durer longtemps ;-)

et le plus drôle : si tu rammasses pas tout de suite ce que bb met par terre, ben il va revenir le finir à 4 pattes sous la table !!!!! un bb c'est plus efficace qu'une poule ! L'alimentation de Lena Sourire7
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitimeMer 23 Nov 2005 - 22:20

oui Daph, moi ça a été pareil à midi quand je l'ai retrouvée hilare ayant balancé de la purée de carottes partout pednant que j'avais le dos tourné... Wink

J'ai essayé avec des petits bouts de tomate : elle s'est éclatée... Dimanche j'essaye en mangeant avec elle ! Je lui couperai des tout petits bouts de jambon.

Bizzz
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MessageSujet: Re: L'alimentation de Lena   L'alimentation de Lena Icon_minitime

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